1. Intro 2. Queer (Remix) 3. Fix Me Now 4. Not My Idea 5. My Lover’s Box 6. Milk 7. Supervixen 8. Stupid Girl 9. Only Happy When It Rains 10. Vow 11. Subhuman 12. Queer 13. Trip My Wire 14. A Stroke of Luck 15. Girl Don’t Come 16. As Heaven Is Wide
Tracks 1-10 : recorded live at the Metropolitan University, Leeds on the 9th of April, 1996 Tracks 11-13 : recorded live at The Sting, New Britain, Connecticut on the 6th of December, 1995 Tracks 14-16 : recorded live at The Melkweg, Amsterdam on the 25th of November, 1995
Durée: 70:29 Label: Bin Bag Records BBR001 Format: CD Pays: Allemagne Année: 1996
09 avril 1996 BBC Radio Leeds Metropolitan University Leeds Angleterre
A l'affiche de ce festival: Sleeper Garbage The 60ft Dolls Shed 7 Placebo Super 8
Concert sponsorisé par la radio BBC 1 Sound City , retransmis dans l'émission "Evening Session", et présenté par les animateurs Jo Whiley et Steve Lamacq. The show was part of BBC Radio 1’s Sound City, broadcast on theEvening Session, presented by Jo Whiley and Steve Lamacq.
Groupe
Shirley Manson (chant, guitare) Steeve Marker (guitare et clavier) Duke Erikson (guitare et clavier) Butch Vig (batterie) Daniel Shulman (guitare basse)
Setlist
1. Queer 2. Fix Me Now 3. Not My Idea 4. My Lover's Box 5.Milk 6.Supervixen 7.Stupid Girl 8. Only Happy When It Rains 9. Vow 10. Trip My Wire 11. Kick My Ass 12. Subhuman 13. Girl Don't Come
07 avril 1996 Rockpalast "Oster Rocknacht Festival" Mitsubishi Electric Halle (ex Phillipshelter) Düsseldorf Allemagne
Groupe
Shirley Manson (chant, guitare) Steeve Marker (guitare et clavier) Duke Erikson (guitare et clavier) Butch Vig (batterie) Daniel Shulman (guitare basse)
Setlist
1. Queer 2. Fix Me Now 3. Not My Idea 4. Dog New Tricks 5.My Lover's Box 6.Milk 7.Supervixen 8.Stupid Girl 9.Trip My Wire 10. Only Happy When It Rains 11. Vow
Shirley Manson (chant, guitare) Steeve Marker (guitare et clavier) Duke Erikson (guitare et clavier) Butch Vig (batterie) Daniel Shulman (guitare basse)
Shirley Manson (chant, guitare) Steeve Marker (guitare et clavier) Duke Erikson (guitare et clavier) Butch Vig (batterie) Daniel Shulman (guitare basse)
- Première partie: Bis ou The Rentals ? -
Setlist
1. Queer 2. Fix Me Now 3.Not My Idea 4. Dog New Tricks 5.My Lover's Box 6.Milk 7. Supervixen 8.Stupid Girl 9. Trip My Wire 10.Only Happy When It Rains 11.Vow 12.Subhuman 13.Kick My Ass 14. Girl Don't Come
Garbage, âge tendre et grabuge. Réponse ricaine à la «fast-pop» anglaise, Shirley et sa bande jouent à Paris. Garbage, en concert ce soir à l'Elysée-Montmartre, Paris; album: «Garbage», BMG.
Le fantasme pop a failli tourner au cauchemar. A l'automne dernier, Butch Vig, fameux producteur du Nevermind de Nirvana, était en carafe dans sa retraite du Wisconsin. «Au bord de la dépression nerveuse», précise-t-il. Les crises succédaient aux crises, plus rien ne tournait rond. Garbage, le groupe formé avec deux complices producteurs du Midwest, Duke Erickson et Steve Marker, et une fille d'Ecosse, Shirley Manson, menaçait de n'être que ce qu'on pouvait en attendre: un rêve inerte d'ingénieur du son.
Après quelques mois de tensions devant la console et l'accueil bienveillant réservé au disque, la perspective des concerts ébranlait l'édifice. «A l'origine, Steve, Bruce et moi-même n'avions pas pensé que nous monterions un jour sur scène, raconte Vig. Nous voulions juste former notre propre groupe pour aller au bout des idées qu'on ne pouvait réaliser en travaillant pour les autres, mélanger des idées de tous bords techno, hip hop, grunge, funk, ambient dans le contexte d'une chanson pop. Nous avons multiplié les expériences en studio pour trouver une texture particulière mais quand nous avons voulu prouver au monde que nous étions un bon groupe, c'est devenu une autre histoire.» Premières répétitions catastrophiques; «nul et banal», concède le producteur.
Pour sa première visite française, lors des Transmusicales de Rennes en décembre, Garbage commençait toutefois à sortir du moule. Le son compact, la densité mélodique, la voix et l'abattage d'une Shirley Manson aussi culottée que ses modèles (Chrissie Hynde, Siouxsie) produisaient leur effet dans le palais des sports bétonné où Nirvana s'était imposé. Les trois cerveaux du Midwest et leur imprévisible compagne sont depuis retournés à Madison. Trois semaines de répétition, une mise au point technique et technologique. Et des progrès annoncés: «Nous avons maintenant des instruments qui nous permettent de réutiliser et de réarranger sur scène les boucles et les samples du disque et de prolonger l'expérience, dit Butch Vig. La maîtrise de cette technologie nous permet de jouer en toute décontraction. Enfin presque...»
Le cas Garbage n'a jamais été simple. Il prend sa source dans la frustration de trois malins («Smart» est le nom de leur studio) persuadés de pouvoir trouver la parfaite équation pop en croisant leur formation de musiciens et leur expérience de producteurs.
Butch Vig, fils d'une professeur de musique et batteur branché sur Keith Moon depuis les années lycée, s'est forgé une réputation en apurant et canalisant les tentations bruitistes de la vague grunge (Nirvana, Sonic Youth, Smashing Pumpkins...), ses deux compères-guitaristes ont bossé sur des remixes de U2, Nine Inch Nails, Depeche Mode. «Quand on nous demandait ce genre de travail, raconte l'homme de Nevermind, on ne pouvait s'empêcher d'effacer les pistes pour réenregistrer les instruments. On réécrivait les chansons.» L'envie de composer est venue naturellement. Le trio a repris le fil d'une passion qui les tenait depuis l'adolescence. Ils étaient alors tellement impressionnés par la pop expérimentale du Roxy Music première formule qu'ils avaient formé un genre de fan-club. Ils ont suivi cette piste. Ne leur manquait qu'une voix pour asseoir leur idée. Pas de crooner en vue: ils ont cherché une femme.
La première rencontre avec Shirley Manson, starlette underground au passé corbeau-gothique, a tourné au désastre. Après une prometteuse conversation, l'ex-chanteuse de Goodbye Mr McKenzie et d'Angel Fish, repérée sur MTV, s'est révélée sans voix ni idées lors de l'audition. «On était déçus, raconte Butch Vig. On cherchait une personnalité, capable d'apporter sa patte aux compositions. On voulait éviter le piège évident, la faute que tout le monde guettait: enrôler une créature qui mettrait sa voix au service de nos idées. Mais après le premier essai, elle nous a rappelés, elle avait des propositions à faire et l'envie de nous convaincre. La plupart des textes que nous avons enregistrés ce jour-là ont tenu jusqu'au dernier mix de l'album.» Shirley Manson existe à présent. Au-delà de leurs espérances. La brunette donne corps au groupe sur les planches et en coulisses. Mi-louve, mi-virago. La presse anglaise se régale de ses déclarations à l'emporte-pièce, de ses accès lubriques et de ses aventures scato-rocambolesques. Parfois, elle stoppe net le cinéma et la provocation: «Ma mère m'a prévenue que j'allais finir par passer pour une vraie crétine!»
«A vrai dire, on ne s'attendait pas à un tel personnage, dit Butch Vig. Elle ne nous correspond pas du tout. Elle est caractérielle, elle réagit au quart de tour, alors que nous sommes très pragamatiques, que nous réfléchissons des heures avant de prendre la moindre décision.» Aux premiers jours, l'équipage menaçait d'imploser. Les trois alchimistes brouillaient les pistes à loisir, traquaient tous les accidents possibles, mélangaient trente pistes de guitares pour n'en faire qu'une. Ils avaient tous une idée assez tranchée (et rarement consensuelle) sur les directions à suivre. La chanteuse avançait à l'instinct avec des bribes de mélodies classiques.
L'incompréhension et l'impatience ont accouché de séances électriques, menaces de rupture et pugilats à peine contrôlés. Vig: «Nous carburons à la tension.» Ils en ont tiré quelque chose: un disque taillé pour le succès; une simplicité de façade, minée de l'intérieur. Pretenders ou Cranberries revisités par un Spector des 90's: «L'assurance de la voix de Shirley, son penchant pour une musique et des textes plus universels nous ont permis de pousser les expériences sur le son. Pour l'album suivant, nous prendrons sans doute plus de risques.» Ils parlent du producteur idéal: Spector, Eno, Captain Beefheart, Tom Waits... Galéjade? «Je ne vois pas comment cohabiter. Mais travailler avec Eno serait un rêve.»
Vig ne veut pas reprendre son job de producteur. Les propositions affluent toujours («Maintenant, on me demande du Garbage, plus du Nirvana!»); mais le plan de carrière est fixé: tournée jusqu'à l'automne, puis compositions et enregistrement pour l'été 1997. Garbage est là, semble-t-il, pour un moment: «Si j'entendais parler d'un groupe de producteur, disait Butch Vig au Melody Maker, je me dirais: quel putain d'egomaniaque! Mais Garbage n'est pas mon projet. C'est une collaboration psychotique et dysfonctionnelle.»
Shirley Manson (chant, guitare) Steeve Marker (guitare et clavier) Duke Erikson (guitare et clavier) Butch Vig (batterie) Daniel Shulman (guitare basse)
- Première partie: Bis ou The Rentals ? -
Setlist
Intro 1. Queer 2. Fix Me Now 3.Not My Idea 4. Dog New Tricks 5.My Lover's Box 6.Milk 7. Supervixen 8.Stupid Girl 9. Trip My Wire 10.Only Happy When It Rains 11.Vow 12.Subhuman 13.Kick My Ass 14. Girl Don't Come
Shirley Manson (chant, guitare) Steeve Marker (guitare et clavier) Duke Erikson (guitare et clavier) Butch Vig (batterie) Daniel Shulman (guitare basse)
1996 Stupid Girl quatrième single chanson n°8 de l'album
Enregistrement: La première démo de la chanson est enregistrée en janvier 1994 pendant une session de studio informelle avec les "gars" (Butch, Duke et Steeve) dans le studio du sous-sol de la maison de Steve Marker à Madison, dans le Wisconsin. Shirley ne fait alors pas encore partie du groupe. Steeve a créé les lignes de basse, et Duke les riffs de guitares. La chanson se finalise par l'initiative de Butch d'utiliser un sample de batterie du titre "Train in Vain" du groupe The Clash. Les percussions ont été enregistrées par un musicien de Madison, Pauli Ryan, et la guitare basse par un musicien de Milwaukee, le bassiste Mike Kashou. Le résultat donne une chanson de rock rapide, avec des touches de sons électroniques.
- The Clash "Train in Vain" (l'intro avec la reprise de la batterie à l'identique):
Composition: Quand Shirley rejoint le groupe, elle retravaille plusieurs titres composés du groupe: "Queer", "Vow" et "Stupid Girl". En travaillant sur les paroles, Shirley explique que la chanson devient "un hymne pour une fille qui ne se contentera pas du minimum par rapport à ce qu'elle veut".Elle ajoutera plus tard que "[Stupid Girl] est vraiment sur un potentiel gaspillage, c'est notre version d'«Express Yourself» de Madonna, mais en un peu plus subversive". Shirley visela chansoncomme un reprocheà un comportementstupided'un ami: "Beaucoup de femmes ont encore du mal à trouver leur propre voix dans la société. C'est juste que les femmes ont un ensemble de problèmes différents des hommes... de tirer le meilleur parti de votre potentiel."Elle dit que "Stupid Girl" était "une chanson de reproche à beaucoup de gens que nous connaissons", autant hommes que femmes, et que "nous aurions pu l'appeler "Stupid Guy" mais cela aurait été fastidieux". En 2002, réfléchissant au succès de la chanson, Butch Vig racontera que "les gens nous demandent encore qui est la 'Stupid Girl' ('fille stupide') et c'est impossible de leur répondre. La chanson est en quelque sorte déstinée à être un appel d'éveil. Cela peut être une ex petite amie. Cela peut être une diva du rock que nous connaissons tous, cela peut être votre soeur. Cela pourrait aussi s'appeler 'Stupid Boy' ('mec stupide')". Rétrospectivement, il ajoute aussi que "c'est impossible de prédire ce qui sera un succès. Mais inconsciemment, je savais que la chanson était bonne quand je continuais à jouer le même mélange rude encore et encore sur mon autoradio pendant des mois".
Paroles You pretend you're high You pretend you're bored You pretend you're anything Just to be adored And what you need Is what you get
Don't believe in fear Don't believe in faith Don't believe in anything That you can't break
You stupid girl You stupid girl All you had you wasted All you had you wasted
What drives you on (What drives you on) Can drive you mad (Can drive you mad) A million lies to sell yourself Is all you ever had
Don't believe in love Don't believe in hate Don't believe in anything That you can't waste
You stupid girl You stupid girl Can't believe you fake it Can't believe you fake it
Don't believe in fear Don't believe in pain Don't believe in anyone That you can't tame
You stupid girl You stupid girl All you had you wasted All you had you wasted
You stupid girl You stupid girl Can't believe you fake it Can't believe you fake it
You stupid girl You stupid girl Can't believe you fake it Can't believe you fake it
You stupid girl.
Traduction Tu prétends être tout et n'importe quoi Tu prétends t'ennuyer Tu prétends ne rien être Seulement pour être aimée Et tu obtiens ce dont tu as besoin
Ne crois pas en la peur Ne crois pas en la foi Ne crois en rien Que tu ne puisses détruire
Toi, fille stupide Toi, fille stupide Tu as gaspillé tout ce que tu as eu Tu as gaspillé tout ce que tu as eu
Ce qui semble te mettre sur le bon chemin (Ce qui semble te mettre sur le bon chemin) Peut te rendre folle (Peut te rendre folle) Un million de mensonges pour te vendre C'est tout ce que tu n'as jamais eu
Ne crois pas en l'amour Ne crois pas en la haine Ne crois en rien Que tu ne peux gaspiller
Toi, fille stupide Toi, fille stupide Je ne peux pas le prétendre Je ne peux pas le prétendre
Ne crois pas en la peur Ne crois pas à la peine Ne crois en personne Que tu ne puisses maîtriser
Toi, fille stupide Toi, fille stupide Tu as gaspillé tout ce que tu as eu Tu as gaspillé tout ce que tu as eu
Toi, fille stupide Toi, fille stupide Je ne peux pas le prétendre Je ne peux pas le prétendre
Toi, fille stupide Toi, fille stupide Je ne peux pas le prétendre Je ne peux pas le prétendre
Toi, fille stupide
Le single: Le single sort le 22 janvier 1996 en Australie et le 28 février 1996 en Europe; sous le label Almo Sounds aux USA et sous Mushroom Records dans le reste du monde. Mushroom Records distribue la chanson aux stations de radios en Angleterre un mois avant sa sortie officielle. Le single est sorti en CD, en vinyl et en K7 audio. Le label Mushroom sort le 11 mars 1996 au Royaume-Uni une édition limitée en vinyl avec 2 couleurs différentes. Sur le 1er, on y trouve les titres "Driving Lesson", une version alternative de "Dog New Tricks" et un remixe de "Stupid Girl" de Red Snapper; sur le 2ème, figurent "Alien Sex Fiend" et deux versions remixées de "Stupid Girl" par Dreadzone. Le vinyl contient un remix de "Dog New Tricks:
>-> Pochettes des vinyles UK<-<
Le label Almo sort le single avec un remix de la chanson par Todd Terry. Le 9 juillet, Almo resort le titre en CD et cassette, avec les titres "Driving Lesson" et le remix de Todd Terry. Le 6 août, Almo sort en format vinyl le titre avec les titres "Driving Lesson" et des remixes de "Stupid Girl" par Todd Terry, Danny Saber, Rabbit In the Moon et Jason Bentley.
>-> Pochettes des singles de Stupid Girl: France / USA / Danemark <-<
CD Single - Europe "Stupid Girl" – 4:19 "Butterfly Collector" – 3:41 "Trip My Wire" – 4:29
CD / Cassette - Australie - 1 "Stupid Girl" – 4:19 "Trip My Wire" – 4:29 "Queer (The Very Queer Dub Bin)" – 5:12 "Queer (The Most Beautiful Woman in Town Mix)" – 5:36
CD Single - Grande-Bretagne "Stupid Girl" – 4:19 "Dog New Tricks (The Pal mix)" – 4:02
CD Single / Cassette - USA "Stupid Girl" – 4:19 "Stupid Girl (Tee's radio edit)" – 3:49 "Driving Lesson" – 3:48
CD Single - USA "Stupid Girl (Todd Terry Freeze Club)" – 5:53 "Stupid Girl (Todd Terry In House Dub)" – 6:11 "Stupid Girl (Future Retro Mix)" – 5:20 "Stupid Girl (Danny Saber Mix)" – 4:23 "Stupid Girl (Shoegazer Mix)" – 5:53 "Driving Lesson" – 3:48
CD Single - France "Stupid Girl" – 4:19 "Stupid Girl (Dreadzone dub version)" – 6:08 "Dog New Tricks (The Pal mix)" – 4:02
CD Single - Allemagne "Stupid Girl (Radio edit)" – 3:44 "Stupid Girl" – 4:19
CD Single "The Remixes" - Australie "Stupid Girl (Dreadzone vocal mix)" – 6:34 "Stupid Girl (Dreadzone dub version)" – 6:08 "Stupid Girl (Red Snapper mix)" – 7:37 "Stupid Girl" – 4:19 "Alien Sex Fiend" – 4:37
CD Remixes Stupid Girl - Grande-Bretagne "Stupid Girl (Todd Terry Freeze Club)" – 5:53 "Stupid Girl (Todd Terry Bonus Beats)" – 3:11 "Stupid Girl (Todd Terry In House Dub)" – 6:11 "Stupid Girl (Todd Terry Capella)" – 3:34
C'est la chanson du groupe qui a connu le plus grand succès aux USA et en Angleterre, et qui a été beaucoup remixée; elle a été nommé aux Grammy Awards (USA) dans deux catégories ('Best Rock Song' remporté par Tracy Chapman et 'Best Rock Performance by a Duo or Group' gagné par Dave Matthews Band), aux Danish Grammy (pour Meilleure chanson Rock), aux MTV Video Music Award (pour 'Best New Artist') et aux MTV Europe Music Award (pour la Meilleure Chanson). La chanson atteint la 38ème place dans les charts français et permet de rebooster la vente de l'album, qui va atteindre la 16ème place des ventes d'album en France. Dans les tops des charts: le titre atteint la 4ème place en Angleterre, la 2ème place au Canada.
En janvier 1996, pendant que Garbage répète pour leur tournée, ils enregistrent à nouveau quelques titres destinés à figurer en Face-B: ils remixent le titre "Dog New Tricks" qui figure sur l'album, et enregistrent "Driving Lesson", "Alien Sex Fiend" et "Kick My Ass" (une reprise de Vic Chesnutt destinée à figurer sur l'album de charité Sweet Relief II: gravity of the Situation). Daniel Shulman joue de la basse sur chacun de ces 4 titres.
Les titres Face-B: - Driving Lesson - Alien Sex Fiend - Butterfly Collector - Trip My Wire
Le clip vidéo: Le clip a été tourné le 16 janvier 1996 à Los Angeles (en même temps que le clip de "Ony happy when it rains") et réalisé aussi par Samuel Bayer. La vidéo, tournée en à peine quatre heures dans un entrepôt, bénéficie d'un petit budget (tandis que "Only Happy", sur lequel la compagnie Almo Sounds misait sur la réussite, avait le budget le plus important). La première diffusion a lieu le 1er février 1996 (et le 5 mai aux USA), et le clip rencontre un vif succès sur les chaînes MTV et VH1.
Les images de la vidéo se présentent sous l'aspect d'une vieille bobine abîmée, inspirée du générique de Seven de David Fincher (sorti en salles l'année précédente). Pour donner cet aspect usé à la bobine, le réalisateur l'a coupée en morceau, a mis ses empreintes digitales et l'a écorchée, puis l'a trempée dans un bain, avant de la réassembler. La vidéo a été nommée dans la catégorie de "Best New Artist in a Video" aux MTV Video Music Awards de 1996 (mais c'est le clip d'"Ironic" d'Alanis Morissette, réalisé par Stephane Sednaoui qui remporte le prix).
> vidéo
> captures
Samuel Bayer a plus tard réalisé une deuxièmeversion de la vidéo,avec des images supplémentaires à la vidéo originale, pour une versionremixée de "Stupid Girl"par Todd Terry:
> captures des images / plans ajoutés:
> vidéo clip du remix de Todd Terry
La vidéo figure sur la K7 VHS Garbage Video (1996), contenant un making-of:
> Sur le tournage - captures
> Sur le tournage - captures documentaire "Thanks For Your Uhh, Support" (DVD Absolute Garbage)
> video Making-Of
Dans la vidéo, Shirley Manson porte une petite robe courte noire avec une grande bande blanche d'un "V" à l'envers et de grandes bottes; robe qu'elle avait achetée à petit prix (à l'époque, on trouvait la robe en vente dans les boutiques "La City" en France).
> 1995 - photographies de Stephen Sweet
> captures du documentaire "Thanks For Your Uhh, Support" (DVD Absolute Garbage)
> 1996 - dans les coulisses - Shirley et Duke captures du documentaire "Thanks For Your Uhh, Support" (DVD Absolute Garbage)
La promo- Performances télés - Le groupe a interprété le titre en live dans diverses émissions TV à travers le monde (rdv dans la catégorie 1995-1996 Promo album Garbage):
> TOP OF THE POPS - 20 mars 1996 > TFI FRIDAY - 29 mars 1996 > LATE SHOW OF DAVID LETTERMAN - 11 juillet 1996 > VH1 FASHION AWARDS - 24 octobre 1996