Kerrang !

pays magazine: Grande Bretagne
date 29 mai 1999

Couverture "Hot Syle"
article de 6 pages "Miss World"
Photographs by Naoki Ishizaka

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  CMJ New Music Monthly
pays magazine: Etats-Unis
date juin 1997
Couverture "Garbage Like a Version"
article de 7 pages
Photographs by Michael Halsband.

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Garbage Album Tour

 01 mars 1996
State Theatre
St Petersburgh, Floride
USA

Groupe

Shirley Manson (chant, guitare)
Steeve Marker (guitare et clavier)
Duke Erikson (guitare et clavier)
Butch Vig (batterie)
Daniel Shulman (guitare basse)

- Première partie: The Elevator Drops -

Setlist

1. Queer
2. Fix Me Now
    3. Supervixen
   4. Only Happy When It Rains
5. Milk
6. Not My Idea
7. Dog New Tricks
8. Stupid Girl
9. Vow

Rappel / Encore
10. Kick My Ass
11. Trip My Wire
12. Subhuman
13. Girl Don't Come

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copyright text by GinieLand.

Strange Little Birds Promo

 12 avril 2016
Web Interview Music Waves - Paris, France
Interview Shirley Manson

> captures

Garbage (12 avril 2016)
Article publié le 06 juin 2016 - interview de Adrianstork
> en ligne sur musicwaves

Music Waves a rencontré un drôle de petit oiseau en la personne d'une icone du rock, Shirley Manson !

Et c'est une charmante et charmeuse Shirley que nous avons eu l'honneur de rencontrer pour une interview naturelle pour évoquer la carrière du groupe, son image et enfin ce dernier super opus témoignant que Garbage est plus que jamais de retour aux affaires...

Quelle est la question que l'on t'a trop souvent posée ?
Shirley Manson : Est-ce que tu es seulement contente quand il pleut? (Rires) (en référence à la chanson de Garbage​'Only Happy When It Rains')

Et bien, nous ne te poserons pas cette question météorologique !
Merci beaucoup! (Rires)

En revanche, tu n'en as pas assez que les gens résument ta carrière à 'Stupid Girl' ou la bande-originale du film ''Le Monde Ne Suffit Pas'' ?
Pas vraiment. Au contraire, c'est un privilège que les gens se souviennent de nos chansons.

Et puis si vous n'aviez pas eu de tubes, vous continueriez à en chercher un au lieu d'évoluer...
Si nous pouvions écrire une bonne chanson qui puisse connecter les gens ensemble, ce serait merveilleux. Nous avons fait des compromis par le passé, et avons eu des chansons à la radio. Mais ça ne nous intéresse plus maintenant.
 
Comme d'habitude, Garbage a pris son temps avant de sortir un nouvel album, ´´Strange Little Birds.´´ Qu'avez-vous fait pendant tout ce temps ?
Il n'y avait pas d'urgence. Après avoir pris un break, nous avons appris qu'il fallait profiter de la vie, nous recentrer sur nos proches.

Lorsque le groupe a été connu mondialement, nous n'avions plus de vie normale

​Ce n'était pas le cas avant ?
Lorsque le groupe a été connu mondialement, nous n'avions plus de vie normale. Nous n'avions rien dans le frigo, plus de routine. Pour nous tous, c'était devenu une quête vide de sens à la fin.
Oui, notre succès était merveilleux, c'était un privilège qui n'est pas donné à tous. Merci Dieu pour avoir permis cela (Rires). Mais en même temps, nous ne voulons pas considérer cela comme plus important que les gens que nous aimons, promener le chien, aller dans un musée, lire des livres...

​Mais alors maintenant, est-ce que la vie est redevenue normale ?
Comme nous savons fait des tournées à travers le monde, il y a toujours des gens pour nous reconnaître aux quatre coins du globe. Mais moi, j'essaie en priorité d'avoir une vie normale.

Mais c'est plutôt paradoxal, car...
... (elle coupe) Je suis un paradoxe (Rires) !

Je veux seulement être moi-même et pas pour attirer l'attention

​Tu dis vouloir une vie normale, mais tu as des cheveux roses et les gens intrigués finissent par te reconnaître...
Je pense que je m´habille ainsi parce que je veux être créative. J'aime ce qui sort du quotidien. Je veux vivre ma vie comme une artiste. Je me suis rendu compte que je ne voulais plus divertir les gens. Je voulais plutôt être une artiste. Je me suis rendu compte que je n'avais pas besoin de jouer le jeu comme une popstar et me laisser dicter mes conditions. J'ai des cheveux roses parce que je les aime bien et je peux m'habiller comme je veux. Je veux seulement être moi-même et pas pour attirer l'attention.

Avec "Strange Little Birds", on dirait que Garbage voulait revenir au son de ses origines, avec plus de guitares, de claviers et d'expérimentation. Après un premier album marqué par l'éclectisme, qu'est-ce qui vous a donné le sentiment de retrouver vos racines ?
Pour être honnête, je pense que ce n'était pas conscient. Nous voulions seulement nous concentrer sur les choses que nous aimions quand nous avions commencé. Je pense que c´était un instantané de ce que nous sommes, où nous sommes, comment est le monde qui nous entoure.

Sur la première piste 'Sometimes', vous surprenez les fans en installant une atmosphère claustrophobique et en la gardant,  alors que par le passé les guitares auraient déjà explosé. C´était délibéré ?
Non. C´est notre guitariste Steve Marker qui a apporté ce morceau le premier jour de l´enregistrement. Il nous l´a joué et nous avons tous ressenti de la tension. Le bassiste Duke Erikson a dit qu´il fallait commencer l´album par ce morceau. Nous étions très excités parce que c´était fantastique de débuter sur des chapeaux de roue. Nous étions tous en compétition contre Steve ensuite parce que nous savions que c´était très spécial et que nous voulions faire mieux que lui (Rires). Il a capturé une sensation assez spéciale, mais authentique, une atmosphère unique.

Le son de l'album est plus atmosphérique, froid, distant, mais en même temps catchy comme ´Empty´ ou ´We Never Tell´. Etait-ce important de trouver une balance ?
Je pense que c´est définitivement important. Nous voulons créer une certaine atmosphère, raconter une histoire en évitant d´être ennuyeux. Nous voulons faire voyager l´auditeur. Je pense que nous travaillons toujours ainsi, car nous sommes tous sur la même longueur d´onde.

Nous avons essayé de rester le plus ouvert possible, même si nous parlons beaucoup de la folie.

​Pour nous qui sommes un site spécialisé dans le rock progressif, le terme voyage est important. Cela veut dire qu´il y a une ligne directrice, peut-on considérer cet album comme un concept album ?
Non, je perds ma joie lorsque les lignes sont trop rigides. Nous avons essayé de rester le plus ouvert possible, même si nous parlons beaucoup de la folie. Nous avons essayé de comprendre quelles chansons pouvaient fonctionner ensemble.

Le travail sur les paroles est plutôt remarquable, avec par exemple les paroles crues de cette chanson, qui expose des vérités désespérées, mais qui en même temps, trouve  la force pour ne pas sombrer dans le désespoir, avec le puissant crescendo final. Ce n'est jamais gratuitement sombre.
Nous sommes ténébreux, les ténèbres peuvent nous apprendre beaucoup de choses, en particulier sur la mort. Nous allons tous mourir, nous sommes tous maudits. Nous aimons regarder du côté des ténèbres, dans les abysses. Cela nous permet de rebondir : faisons tout de suite quelque chose pour être heureux. Prenons un verre, faisons une balade. La vie est courte.

Est-ce que cet album est une exploration des ténèbres à la recherche de la guérison ?
Oui !

Ta voix semble plus directe, et froide comme sur 'Blackout', mais elle est capable d'être lumineuse comme sur ´Magnetized´, voire érotique comme sur ´Teaching The Little Fingers´? C´est quelque chose que tu cherchais ?
Oui, je voulais être une bonne étudiante. Je voulais toujours apprendre. Je voulais essayer différentes approches. Nous voulons tous être entendus, alors je voulais être entendue avec différentes voix.

J´ai l´impression que je n´ai plus rien à prouver et que par conséquent je peux faire ce que je veux.

​Es-tu satisfaite sur la session d´enregistrement ?
Oui, je m´en sens très fière. J´ai l´impression que je n´ai plus rien à prouver et que par conséquent je peux faire ce que je veux. Des gens apprécieront, d´autres non. Mais notre futur ne dépend plus des opinions des gens. Nous pouvons alors nous concentrer pour faire du meilleur travail et essayer de dire quelque chose sur le monde.

​L'introduction de 'Teaching The Little Fingers' est assez atypique et la chanson ressemble à une séance d'hypnose.
Oui, ça me fait penser à une musique de films. On pourrait entendre cette chanson dans un film de David Lynch. Nous voulions créer une atmosphère, commencer avec la pluie et les voitures pour laisser penser que nous étions en voyage. C'était très excitant.

​Tu as dit que cet album était romantique. Peux-tu expliquer ta définition de ce mot ?
C'est un album fragile qui reflète vraiment ma personnalité.

[Par le passé] je pense que je me protégeais. Je jouais à être plus forte, plus agressive.

Ce n'était pas le cas par le passé ?
Non, je pense que je me protégeais. Je jouais à être plus forte, plus agressive.

​Cela veut-il dire que tu te sens mieux maintenant ?
Oui. Je pense que j'ai mûri. J'ai envie d'être vulnérable. Quand je dis romantique, c'est parce que je suis aussi vulnérable, nue, quand je suis amoureuse.

Nous ne voulons plus être un groupe de pop. Nous voulons être considérés comme des artistes.

​Est-ce que tu considères cette orientation comme une nouvelle étape pour le groupe, que tu as ouvert un nouveau chapitre ?
Je pense que nous avons fermé une porte. Nous ne voulons plus être un groupe de pop. Nous voulons être considérés comme des artistes.

​Comment s'est déroulé l'enregistrement ? Tu as dit en interview que la carrière du groupe était miraculeuse tant le groupe était mentalement lent...
Oui, nous sommes lents. Et je ne sais pas pourquoi, mais peut-être est-ce parce que nous ne sommes pas obsédés par la célébrité à tout prix. Nous n'avons pas de plan de carrière tout en étant ambitieux. D'autres personnes voudraient avoir encore plus de succès, mais nous n'avons pas cet appétit. Ce qui est le plus difficile c'est de trouver du temps ensemble, car nous ne vivons pas dans les mêmes villes, donc chacun doit faire beaucoup d'efforts. Et je suis chanceuse d'être avec d'autres personnes qui partagent la même philosophie que moi et qui feront toujours un jour ou l'autre l'effort nécessaire pour enregistrer.
​
Tu as dit que le groupe était lent, alors pouvons-nous déjà annoncer le prochain album de Garbage pour 2020 ?
(Rires) On ne sait jamais, on peut toujours changer nos habitudes.

​Le titre de cet album était inspiré par une lettre d'un fan, mais comment ces mots ont-ils eu une répercussion sur toi et sur l'album ?
Une jeune fille de 19 ans m'a donné cette lettre extraordinaire après un concert à Niji-Novgorod. C'était un essai sur ses combats, sa solitude, ses tourments. Cela a attiré mon imagination. Je pouvais sentir sa peine en lisant sa lettre sur le chemin de l'hôtel. Cela m'a inspiré pour écrire une chanson sur mes tourments. C'est le thème de la chanson éponyme.

Après avoir enregistré la chanson titre du James Bond, ''Le Monde ne suffit pas'', et joué dans ''Terminator'' et ''Knife Fight'', as-tu décidé de  poursuivre ton aventure avec le cinéma ?
Cet album est déjà très cinématographique. La première chanson n'est pas une chanson, elle est destructurée, c'est juste une sensation. J'aime le cinéma.

​Quelles sont tes attentes pour cet album ?
Je n'ai aucune attente. Sinon, je serais déçue (Rires).

Quel est ton meilleur souvenir en tant qu'artiste ?
J'en ai beaucoup. Mais peut-être la première fois que j'ai entendu une chanson de Garbage à la radio.

​Et a contrario le pire ?
Quand un producteur nous a dit qu'avec seulement un million d'albums vendu, ce n'était pas suffisant. Ce jour-là, nous avions compris que nous couchions avec le diable.

​Nous avons commencé par la question qu'on t'avait toujours posée. Mais maintenant, quelle est la question que tu voudrais que je te pose ?
J'ai l'impression que si les gens ne me posent pas certaines questions c´est parce qu´ ils ne veulent pas connaître certaines réponses.

​Où une chose que nous n'aurions pas abordé dans cette interview?
Il y en a des millions alors (Rires). 

Merci beaucoup, Shirley
(En français) "Merci beaucoup"

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Strange Little Birds Tour

8 juin 2016
Fabrique
Milan
Italie

Groupe

Shirley Manson (voix)
Steeve Marker (guitare et clavier)
Duke Erikson (guitare et clavier)
Matt Walker (batterie)
Eric Avery (guitare basse)

- Première partie: Giorgieness -

Setlist

1. Sometimes
2. Empty
    3. Stupid Girl
   4. Special
5. Blood For Poppies
6. Bleed Like Me
7. My Lovers Box
8. Sex Is Not The Enemy
9. A Stroke Of Luck
10. Control
11. #1 Crush
12. I Think I'm Paranoid
13. Battle In Me
14. Automatic Systematic Habit
15. The Trick Is To Keep Breathing
16. Blackout
17. Push It
18. Vow
19. Only Happy When It Rains

Rappel / Encore
20. Even Though Our Love Is Doomed
21. Why Do You Love Me
22. Cherry Lips

> 08 juin 2016 - Message posté sur Twitter
 

> 09 juin 2016 - Sur Instagram, message et photo postés: 

 

Concert

- Giorgieness -
 

- live:  Sometimes -

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Garbage Album
Face-B

1995 
Girl Don't Come
* Face-B des singles "Queer" et "Only Happy When It Rains"
* Chanson n°2 de l'album "G Sides" de "Garbage 20th Anniversary"

Enregistrement: La chanson a été écrite et enregistrée par les quatre membres du groupe, dans leur propre studio d'enregistrement (les Smart Studios à Madison, dans le Wisconsin) en même temps que les autres titres de leur premier album, entre avril 1994 et mai 1995. La chanson figure dans le jeu vidéo PlayStation de 1999 "F1 Racing Championship".

Paroles
Girl don't come
If it's all been said and done
Don't hang around
Let them kick back off the ground
Let them kick back off the ground

Girl don't come
He's got nothing left to lose
But that's all right
That could well change overnight
He'll want to take that pretty head
Lay down in someone else's bed

Girl don't come (x 4)

If you want my sympathy my dear
You better not come near my dear
I think it's fair to say my dear
You better see my way
You better see my way

Girl don't come (x 5)

Girl don't come (If you want my sympathy my dear)
Girl don't come (You better not come near my dear)
Girl don't come (I think it's fair to say my dear)
Girl don't come (You better see my way my dear)
Girl don't come (If you want my sympathy my dear)
Girl don't come (You better not come near my dear)
Girl don't come (I think it's fair to say my dear)
Girl don't come (You better see my way my dear). 

Traduction
Fille Ne Viens Pas
Si tout est dit et fait
Ne Pas Trainer
Laisse leur donner un coup de pied qui dégage la terre
Laisse leur donner un coup de pied qui dégage la terre

Fille Ne Viens Pas
Il n'a rien a perdre
Mais tout vas bien
Cela a pu changer durant la nuit
Il voudra prendre ce joli visage
Fixer dans le lit de quelqu'un d'autre

Fille Ne Viens Pas (x 4)

Si tu veux ma sympathie mon cher
You better not come near my dear
Tu devrais mieux ne pas t'approcher mon cher
Je pense que c'est juste de le dire mon cher
Tu vois mieux ma manière
Tu vois mieux ma manière

Girl don't come (x 5)

Fille ne Viens Pas (Si tu veux ma sympathie mon cher)
Fille ne Viens Pas (tu devrais mieux ne pas t'approcher mon cher)
Fille ne Viens Pas (je pense que c'est juste de le dire mon cher)
Fille ne Viens Pas (tu vois mieux ma manière mon cher)
Fille ne Viens Pas (Si tu veux ma sympathie mon cher)
Fille ne Viens Pas (tu devrais mieux ne pas t'approcher mon cher)
Fille ne Viens Pas (je pense que c'est juste de le dire mon cher)
Fille ne Viens Pas(tu vois mieux ma manière mon cher)

- video non officielle

Girl Don't Come est une face-b des singles Queer et Only Happy When It Rains, extraits du premier album éponyme du groupe Garbage, sorti en 1995. 

Les singles de Queer comportant le titre:

23 octobre 1995
CD/Cassette - Australie - White Records
"Queer" – 4:05
"Girl Don't Come" – 2:33
"Sleep" – 2:31

23 octobre 1995
CD maxi - Europe - BMG
 "Queer" - 4:05
"Girl Don’t Come" - 2:33
"Sleep" - 2:31

Les singles de Only Happy When it Rains comportant le titre:

18 septembre 1995
CD/Cassette - UK - Mushroom Records
"Only Happy When it Rains" – 3:58
    "Girl Don't Come" – 2:33
    "Sleep" – 2:11

18 septembre 1995
CD/Cassette/Vinyle - UK - Mushroom Records
"Only Happy When it Rains" – 3:58
    "Girl Don't Come" – 2:03
    "Sleep" – 1:41

20 février 1996
CD/Cassette - USA - Almo Sounds
"Only Happy When it Rains" - 3:58
    "Girl Don't Come" - 2:33
    "Sleep" - 2:11

-- "Girl Don't Come" en Live --

> Concert 8 octobre 2015, Greek Theatre
Los Angeles, CA, USA

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Sur le site web du magazine américain américain Spin , interview de Shirley Manson par Chris Martins, accompagnée de photographies prises par Cameron Krone.
Mise en ligne le 26 avril 2012.

Shirley Manson has taken to miming. With her shock of crimson hair pulled into a bun, she declares in a proud brogue, "This is how I used to operate in the world." She braces against an imaginary wall and shoves, to no avail. "Now, I'm like this." She slowly pushes the wall six inches, beaming. "Forty-five years old ain't so bad!"

Though fortitude is a quality most would associate with Garbage's rebellious redhead, optimism not so much. Her band is about to release their first album in seven years, and Not Your Kind of People picks up from where the alt-'90s brooders left off. Sleaze. Gloom. Glam. Noise. Songs about beloved freaks and lying lovers. Grungy, trip-hop-addled pop designed to stoke the last dance at the end of days. There is one key distinction, however: Garbage are releasing their fifth LP themselves. It's the most free they've felt since solidifying in 1994, when drummer Butch Vig — fresh off producing Nirvana's Nevermind — and his pals Duke Erikson (guitar, bass, keys) and Steve Marker (guitar, keys), saw a Scottish songbird on MTV with her band Angelfish and knew, instantly, that Manson was their voice.

Manson once told an interviewer that she was afraid of happy people. "I still am," she says. "Is that willful denial of reality or what?" But the band's feisty frontwoman, whose most famous declaration is that she's only happy when it rains, is hardly the misanthrope we remember. She's begun acting, notably playing a shape-shifting android on Terminator: The Sarah Connor Chronicles, and she lives in Los Angeles, a city famously averse to precipitation. Which begs the question: Is Shirley Manson actually, maybe, just a little bit...happy? She takes a long pause, really mulls it over. "Yeah, I think I'm a happy person." Then she affects a devilish grin to respond to a query we haven't yet asked. "And yes, you should be very afraid."

Well, how does it feel to be with the old band again?
It feels both spectacularly familiar and spectacularly weird. I mean, I never imagined I'd be the age I am and actually have the wherewithal to get my shit together, to pull up out of the mud. When you grind to a halt, to get going again takes a phenomenal amount of effort. To scratch your way up the ladder is hard enough when you're starting out.

When you're young, you haven't been told "no" all that much. It's easier.
It's different. When you're young, you haven't felt the power of rejection the same way, but you take every "no" a little harder. At this point, I can take a slap or two. Hell, I can take a punch. I'm not as sensitive as I used to be about people not liking me or my band.

Does any part of you long for the industry of the '90s — platinum sales, chart positions, big video budgets?
There is not one single shred in my entire body that misses that. And I'll tell you this also, though I'm sad to say it: To see those fat cunts lose their jobs gave me an unbelievable sense of satisfaction. To know we've outlasted them makes me feel so victorious I don't even know where to start. Because they treat you so well when the money's pouring in — they're up your fucking jacksie — but the minute things are not so sweet, you can't even get them to pick up the phone. Now they're getting a taste of their own medicine.

Then I don't need to ask you if it feels good to go it alone?
It does, but it's also stressful. We'd saved the money we made, put it all into an account because we knew one day we would need it, and it sat there for seven years untouched. We've now spent every penny to put this record out, so it's scary, but that's art, isn't it?

What does the album's title, Not Your Kind of People, mean to you?
It's a two-fingered salute to people who reject or criticize us. It's like, "That's cool. If you're not into us, fine." We're only really interested in people who share our outlook. I mean, that's our audience, right? The people who fall in love with you musically are the people who connect with what you're saying and how you say it. Ultimately, it's about self-acceptance for us. We're not trying to pretend we're anything we're not. We're not trying to come up with the hippest, coolest sounds on the street. If you like it, come with us. If you don't, we're not for you.

What do you think about the idea of your band's appeal being nostalgic?
I hate nostalgia. I think we've made an album that can stand up amongst a lot of records that are being made right now. How other people perceive that is out of our control, and I get that. When I was young, I didn't necessarily want to listen to anyone over 30. I had no interest in it. There will be tons of young people who don't want to listen. I totally respect that, but I think there is an audience out there for us if we want it.

You call your fans "darklings." Where did that come from?
I got to a point where I felt very protective of our fans, felt a kinship with them, and that word resonated. I think it comes from a Robert Browning poem. I have a certain tendency towards the dark that defines me as a singer. I'm not a show-pony girl. I'm not all bright and pink and fluffy. I look at the world with a slight melancholy, always. I think people who are attracted to the band share that. I see death coming and I don't shirk it.

Where do you think that protectiveness comes from?
It definitely comes from being older. Over the last decade I've been struck by how much our music has meant to others. It sounds so hackneyed to say, but it's true. I used to be very cynical, even embarrassed about it, and now I'm like, "What an amazing privilege to be able to write something that brings somebody comfort or inspires them or changes their way of thinking." That's an amazing thing. It's the best part about being a band.

That darkness you mentioned was a vital part of Garbage. Sometimes you embraced it, sometimes you pushed against it. Has your relationship with that feeling changed?
Seven years on, I'm wiser, more experienced, and way less fearful. I spent so much of my life feeling scared. I don't know why. I grew up in a nice middle-class family, and nothing majorly traumatic happened to me. But that's the glorious thing about getting older. The physical deterioration is a little hard to handle, but the fear dissipates and you're capable of a lot more. Doing the TV show, for instance, I was willing to get up in front of 11 million people and fall flat on my face. I took that risk and it was a pleasant surprise.

Do you think the darkness originated on the schoolyard, in your being bullied as a child?
It was a multitude of things. I was a beacon of attention being the only ginger in the class. People don't associate red hair, pale skin, and freckles with beauty. Historically, we've been persecuted. It's all animalistic. It's a weak genetic trait that's slowly being eradicated from the gene pool. Also, I was a middle child, which I think gives you serious identity issues. And my father was my Sunday school teacher, so it was the perfect storm.

You've said the feeling of being an outsider continued into adulthood. You've struggled with body dysmorphia. Has any of that gotten better or gone away?
It's just under the surface. I'm a cutter and I will be for life. The sensation of never feeling good enough or pretty enough will always be there. It's a constant dialogue, and you just learn to be more powerful than that other voice. When you hear it come up, you shut it down. In terms of fitting in, you know, I don't have a lot of armor up. I'm a raw nerve and it's really uncomfortable for a lot of people. There have been so many times where I'm at a dinner party and I'll say something and you can feel the free fall as silence engulfs the room. It's not everybody's way of moving through the world. I need to dial it down a lot. 

Garbage was always synonymous with a certain kind of sexy. Is that something you came to embrace over the years?
No, I find it laughable. I was 28 when Garbage broke, so I was old enough to understand the danger in tying your worth to sex appeal. It's a trap for women because it's something they can't hold on to. To me, who you are is the most important thing. What you do says more about your value in the world than how you look. I really believe that, and those are the strengths you can rely on when things get tough, because they inevitably do. That line of thinking stops women from believing in themselves as artists, from being curious and brave. Instead, we wind up with girls that sound ten a penny, who are coming off tour and having their songs handed to them. We're not hearing authentic experiences from women.

Considering the '90s, with Garbage, No Doubt, Alanis Morissette, and Courtney Love, did you think things would be different by now?
Yeah, I really felt like my generation burst through the glass ceiling. There were so many alternative female voices being heard in the mainstream, and now it feels like everything is floating back down to how things were prior to the '60s even, when women dressed pretty and spoke nice and were always putting on like Betty in Mad Men. I want to see some wild, unorthodox thinking; I'm aching for it. I love pop music, and I respect people like Katy Perry and Lady Gaga. They work their asses off and they'll have the last laugh. But I don't see any balance out there.

But are we also too critical of women in music? Lana Del Rey, for instance?
It's unbelievable what's happened to Lana Del Rey! It's shocking misogyny. I look at her and say, "What more do you want?" Here's a beautiful young girl who tried her hand at being a working musician under her own name and it didn't stick. She had the fortitude to go back to the drawing board and create something new, a perfectly executed re-entry into the world of music, and she's getting destroyed for the very same thing that Jack White is so brilliant at. Granted, they're very different artists, but why are we attacking a young girl who's ballsy and creative? All I can say is they did the same thing to me when I came out. I was constantly being called a phony, and I'm thinking, "I was in a band that failed miserably for ten years. What's fake about that?" You don't get in a fucking transit van and tour around Europe if you're a fucking phony. Let me assure you, it ain't easy.

You fought the perception that you were just the face of Garbage, even though you wrote songs. What did that feel like, and how did you overcome it?
It was awful. I was finally allowed to be creative, to write and have input into something that people valued, and then I was treated like a piece of flotsam. I wasn't undervalued; I was dismissed. To say it didn't sting would be a lie. But I guess there's a real pugilistic streak in me because I was just like, "Fuck it. I'll show you," and I kept at it.

Do you think putting out a solo album would have dispelled that once and for all?
I wanted to put out a solo record because I was stuck on a major label and sick of it. We needed to be Top 5 in the charts and sell at least a million records or Garbage was a failure. [After 2005's Bleed Like Me] I was like, "This is a mad, nutty game I want no part of." I wanted to take my ball, go home, and make a very dark, very quiet record that wouldn't be judged on those terms. I didn't think for a minute they wouldn't actually let me release it — that was my own na ï vet é . I've told this story and still don't know if anyone actually believes me, but they said to me, "We see you as the Annie Lennox of your generation." Now I respect her enormously, but I want to make a record that sounds like me. Their response: "Until you deliver us a pop record, we're not interested." It was so extreme that I'm grateful for that kind of rub, because it made me determined to get out of my contract. I realized that I was incorruptible, which is great because sometimes you forget. When a band becomes that successful, you don't know how much you value that until it's gone. But I said, "I can live without you. I can live without fame. I can live without success or money and I will be okay. I can make my life exciting for me. Go buy some hooker on 42nd Street because this isn't for sale."

So why didn't you take those songs and put them out on your own?
I have attention deficit disorder. I get bored really quickly. There's a song I wrote with Grant Lee Buffalo that I'm holding on to. I gave a song to Sky Ferreira, and the nucleus of the new Garbage song "Blood for Poppies" was from those sessions, but I'd kinda moved through that. I want to be really loud now. I'm back to wanting the guitars to roar.

There's a song on the new album called "I Hate Love," but that can't be true.
My dad has taken massive offense to the title of this song. I get a lecture about it almost weekly. Of course, it's not going up against the concept of true love, but so much is made of love in our society that isn't real love. Some of my friends who are married treat one another like shit. It's more to do with the commercialized idea of love and what pain that puts us through. That, and knowing that there will be no more torture in your life than really, truly loving somebody who doesn't love you back.

Your bandmates have said they hear optimism in your latest lyrics. Do you agree?
Therein lies the dichotomy of me and my band. No, I am a positive person. I'm grateful to be alive. I'm enthusiastic and passionate, but I do see death marching toward me. I see the end of the world. That feeling is omnipresent for me. That was the great part about making this record. When my mom died, I just wanted to quit. If she wasn't there to hear it, then what was the point? But a good friend of mine said, "That's the worst thing you could do. Your mom would be the most bummed out by that." So I recalibrated my relationship with music. I'd never taken myself seriously as an artist. Not as a singer, not as a writer — nothing. I stopped being so hard on myself, and said, "This is what you love, what you've done your entire life. Why would you stop now?" I decided to do only what thrilled me, nothing else mattered, and suddenly I was coming from a fearless place. The world wasn't going to end. The clouds weren't going to fall. Finally, things were okay.

This story originally appeared in the April edition of SPIN's iPad app, SPIN Play.

Shirley Manson fête ces 50 ans en ce 26 août 2016
Happy Birthday Miss Manson

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Garbage Album Tour

 28 février 1996
 Howlin'Wolf
New Orleans, Louisianne
USA

Groupe

Shirley Manson (chant, guitare)
Steeve Marker (guitare et clavier)
Duke Erikson (guitare et clavier)
Butch Vig (batterie)
Daniel Shulman (guitare basse)

- Première partie: The Elevator Drops -

Setlist

-?-

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copyright text by GinieLand.

Garbage Album Tour

 27 février 1996
Numbers
Houston, Texas
USA

Groupe

Shirley Manson (chant, guitare)
Steeve Marker (guitare et clavier)
Duke Erikson (guitare et clavier)
Butch Vig (batterie)
Daniel Shulman (guitare basse)

- Première partie: The Elevator Drops -

Setlist

1. Queer
2. Fix Me Now
    3. Not My Idea
   4. My Lover's Box
5. Dog New Tricks
6. Milk
7. Supervixen
8. Stupid Girl
9. Trip My Wire
10. Only Happy When It Rains
11. Vow

Rappel / Encore
12. Kick My Ass
13. Girl Don't Come

Concert

- captures -
 
 
 
 
 

- live:  Kick My Ass -

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